Sweet Jetlag

Ah cette tradition du changement heure d'été/heure d'hiver....ancestrale en France finalement j'ai l'impression de l'avoir toujours connu alors que bon nombre de pays européens l'ont abandonné.....

Il va commencer à faire noir à 17H30, on aura l'impression d'être plongé dans une saison interminable, froide et sans fin.

Bon, ça évidemment, c'est le lieu commun, celui dont on va nous rabâcher à grands coups de commentaires sur le fait de galérer pour s'endormir, ou pour se réveiller.

Mais quelle journée délicieuse qu'aujourd'hui.....

Cette impression d'"avoir le temps" d'être tranquille chez soi, voyant cette journée qui s'allonge alors qu'elle raccourcit dans les faits, savoir qu'on est des gros veinards et que l'on peut dormir plus tard, remettre les pendules à l'heure, prendre tout notre temps, faire la sieste....lire.....flâner.

Depuis quand exactement n'aviez vous pas eu ce sursis, ce temps pour vous, et rien que pour vous, cette chance infinie de ne penser à rien d'autre qu'à monter le chauffage et à choisir le parfum du thé que vous savoureriez, les mains de chaque côté de la tasse brûlante?

Cette journée est unique, magique, ne se présente finalement que deux fois par an, et n'est pas si négative que ça.

C'est sans conteste ce qu'on appelle une parenthèse.

Des points de suspension à l'infini qui s'étendent tout au long de la journée jusqu'à un coucher de soleil, où prennent le relais les lumières de la ville, et celle des étoiles.

Celle qui ressemble à un jetlag dans le sens positif du terme, celle de la journée interminable que je vivais à New York ou Montréal quand il me semblait qu'à 14H heure locale et 18H chez moi, j'avais du temps en plus....bonus.

Alors voilà ce qu'était cette journée.

Peu importe demain.

Elle aura existé.

Carpe that fuckin' diem!

Je vous embrasse

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