Traditions vs évolution, verre à moitié plein, connexion corps-plexus solaire
Cher lecteur joyeux, je t'écris du fin fond de mon lit, dos et épaule droite bloqués par...mes émotions. Ou plutôt devrais-je dire, mon trop-plein d'émotions qui a bouché mon plexus solaire mais ne compte pas sur moi pour te dévoiler tout tout de suite, sois patient! Donc dehors, en Haute-Savoie, au bord de mon lac, il fait BEAU, soleil radieux pour cette belle journée de presque hiver (on est toujours en automne en fait, officiellement, si si) et après une belle semaine de froid et de pluie (le froid sans la pluie c'est juste génial) je suis bloquée, ici. Voilà. Donc bloquée veut dire, je peux marcher, mais pas dix ans, je peux lire mais pas tirer encore sur la corde, à faire 200000 trucs en même temps, mais je ne peux malheureusement pas déconnecter ma base, c'est-à-dire, mon cerveau. Un jour, je vais finir par me mettre au tricot, si ça continue.
Connexion corps-plexus solaire
Oui, je brouille les pistes, c'est pour voir si tu suis lecteur. J'aurais dû commencer par te parler de traditions, mais non, je prends le titre à rebours. Facétieuse dirait-on dans certaines contrées...
Alors voilà, mardi, je me suis réveillée avec mon amie Eva au téléphone, elle me raconte sa vie, je me réveille en douceur. Et au beau milieu de la conversation bam: un faux mouvement ai-je pensé. Mais non. J'ai fait le mouvement de trop... dedans. Dos bloqué, respiration saccadée, bras engourdi YOUPI! Heureusement j'ai pu compter sur la chance d'avoir une voisine danseuse qui m'a prodigué les premiers soins et m'a donné le numéro d'une clinique ostéo où on m'a reçu en urgence l'après-midi même. Alors alors ? Attends je t'explique lecteur. J'ai emmagasiné trop d'émotions (colère, tristesse, émotions des autres que j'ai épongées, sentiments contradictoires, bref vis ma vie d'hypersensible) et ça a bouché mon plexus solaire. Le plexus solaire se situe diamétralement au même niveau que ma douleur dorsale... ça a bloqué un muscle et touché un nerf. Rien de grave. Il va falloir arrêter de garder les choses pour soi, exprimer mes sentiments, et parler. Bref, on est content d'avoir repris une thérapie!
Donc une heure de manipulation plus tard, j'ai moins mal, mais dedans c'est chaud...et c'est pas fini. Pas tendre avec moi, je continue à mouliner, mille questions par seconde. On t'a dit de te reposer et de sortir t'aérer et tu fais tout le contraire... normal.
A cela, s'ajoute que je continue à bosser, me déplaçant uniquement si nécessaire. Folies de mon pauvre corps démantelé à une inauguration de salle de ciné jeudi soir... weekend bloquée chez moi.
Mais ça, c'est une petite partie du problème : exprimer mes sentiments ? Dire les choses ? Euh... j'ai déjà bien l'impression de parler comparé aux dernières années. Mollo les gars. Je ne peux pas changer aussi vite !
Donc je me ménage, j'écris, je tente de me détendre... avec un succès relatif.
Moralité : il y a une vraie connexion que je le veuille ou non, entre mes pensées et mon corps. Je travaille sur ma gestion des émotions et ça prendra son temps, mais vous qui me lisez, ne croyez pas que ce sont des bêtises et que nous sommes victimes de matraquage bobo-chic. C'est vraiment compliqué en ce moment dans ma tête, et je savais que ça finirait par arriver. En 2013, en Italie,le lendemain du mariage de mes amis à la même date que la cérémonie d'enterrement de mon amie Jeanne, j'ai ressenti la même douleur aiguë, au même endroit. C'était un zona, à cette époque. 6 ans plus tard, sans événement particulier pourtant... je suis dans cette configuration. Et ça fait mal. Donc, "la bonne nouvelle c'est que j'ai un cœur", super, "une belle aura", génial, et que je suis coincée ici, pour réfléchir. Voili voilou. Parlez! Parlez, dites les choses sinon vous finirez par vous retrouver dans cet état ! Non mais vraiment. Ne faites pas de choses contre votre gré, ne dites pas que vous n'avez pas le choix, ne subissez pas, choisissez! Sinon vous aurez mal. Si vous êtes vous aussi hypersensibles...bon courage les copains.
Verre à moitié plein
Bon pour relativiser je pourrais remonter très loin, mais je vais me contenter de mon parcours professionnel. C'est bien la pierre angulaire de notre vie : 3 piliers, l'affectif, le boulot, la passion. Moi j'ai un boulot passion, et c'est pas la première fois et c'est pas si génial comme idée : on ne décroche jamais. Là, j'ai guéri, j'ai tenu bon, j'ai grandi grâce à l'écriture et c'est à elle et aux humains que je dévoue mes jours. Ok. J'ai repris une partie d'enseignement à domicile pour compléter, et je suis enfin équilibrée sur ce plan pratique. Financièrement, ça suivra. Et je me dis regarde: j'ai rencontré le meilleur associé qui soit, on a créé un média, une association, on commence à être lu vraiment assidûment, on anime notre propre émission de radio, chaque mois, on est invité, on est reconnu pour notre travail. On a le luxe de choisir nos sujets et nos angles. Là aussi, les finances suivront, on ne s'endette pas. C'est exceptionnel.
Avant ça, j'ai mené ma petite embarcation ces six dernières années, pour arriver à ce résultat là, et ce n'est que le début. Voyons les choses sous cet angle, quoi de mieux finalement que de voir le verre à moitié plein ? Parce que, tout arrive quand on est prêt à le recevoir. Et je suis fière d'avoir tenu bon tout ce temps. Même si ce n'est pas évident, qu'il faut faire des concessions, qu'il faut tempérer nos impétuosités personnelles déjà, notre perfectionnisme, nos failles de confiance en soi... c'est un luxe que peu de gens peuvent s'offrir. 47400 vues en 7 mois, et nous sommes en pleine structuration. Je suis heureuse de ce que je vis. Mon métier, mes activités. Je l'écris surtout pour faire taire mon égo (ce petit enfoiré qui me réveille la nuit à 3h pour me parler de tout ce qu'il reste à régler)
Il ne manque qu'une seule chose pour équilibrer le tout: un vrai hobby. Un vrai truc pour relâcher la pression une fois par semaine. Je suis en bonne voie, je reviens de loin mais ça ira. Et le corps suivra.
Tradition vs évolution
Bon donc: je vous le dis, je suis une révolutionnaire, sans armes ni soif de sang calmez-vous, au sens de tout chambouler plusieurs fois, recommencer à zéro et évoluer. Mais j'ai un grand respect pour le savoir-faire transmis de génération en génération, pour les us et coutumes des régions, pour les fêtes populaires même. C'est juste que je ne peux plus entendre"on a toujours fait comme ça". La Terre tourne autour du soleil, elle ne reste pas figée. Les choses évoluent toutes, les saisons, la nature, on est constamment en mouvement. Et même si on revient toujours en été, ce n'est jamais le même, et nous non plus, nous ne sommes pas les mêmes. Alors pourquoi vouloir s'enfermer dans des schémas, des systèmes ? Par peur. Peur de l'inconnu, peur de se jeter, peur d'oser. On n'ose pas donc on reste toujours au même endroit, on part en vacances au même endroit, on fait les mêmes choses, sans rien changer, même pas d'itinéraire. On mange les mêmes plats, on parle aux mêmes personnes, on tombe amoureux des mêmes types ou classes d'individus. J'aime les petits rituels, les madeleines de Proust, la musique de ma génération, les films qui m'ont marquée. Oui. Mais pas seulement. Et même si changer ME FAIT PEUR à moi aussi, il est nécessaire d'oser. Certaines opportunités ne se présentent pas deux fois. Certains voyages, certaines rencontres certains plats, certains lieux... écoutons notre intuition, fions-nous à elle. Si on a envie de quelque chose, exprimons-le, si on veut tout modifier, choisissons de le faire. Sinon on reste les mêmes, on stagne pendant que les autres et le monde avancent. Mais aucun problème si on ne veut pas : assumons dans ce cas, sans se plaindre. Et cherchons nos solutions. L'ouverture d'esprit, c'est surtout soi que ça enrichit.
Je vous embrasse de tout ce que je peux rassembler comme forces. Tendresse et chocolat 😊
Alors voilà, mardi, je me suis réveillée avec mon amie Eva au téléphone, elle me raconte sa vie, je me réveille en douceur. Et au beau milieu de la conversation bam: un faux mouvement ai-je pensé. Mais non. J'ai fait le mouvement de trop... dedans. Dos bloqué, respiration saccadée, bras engourdi YOUPI! Heureusement j'ai pu compter sur la chance d'avoir une voisine danseuse qui m'a prodigué les premiers soins et m'a donné le numéro d'une clinique ostéo où on m'a reçu en urgence l'après-midi même. Alors alors ? Attends je t'explique lecteur. J'ai emmagasiné trop d'émotions (colère, tristesse, émotions des autres que j'ai épongées, sentiments contradictoires, bref vis ma vie d'hypersensible) et ça a bouché mon plexus solaire. Le plexus solaire se situe diamétralement au même niveau que ma douleur dorsale... ça a bloqué un muscle et touché un nerf. Rien de grave. Il va falloir arrêter de garder les choses pour soi, exprimer mes sentiments, et parler. Bref, on est content d'avoir repris une thérapie!
Donc une heure de manipulation plus tard, j'ai moins mal, mais dedans c'est chaud...et c'est pas fini. Pas tendre avec moi, je continue à mouliner, mille questions par seconde. On t'a dit de te reposer et de sortir t'aérer et tu fais tout le contraire... normal.
A cela, s'ajoute que je continue à bosser, me déplaçant uniquement si nécessaire. Folies de mon pauvre corps démantelé à une inauguration de salle de ciné jeudi soir... weekend bloquée chez moi.
Mais ça, c'est une petite partie du problème : exprimer mes sentiments ? Dire les choses ? Euh... j'ai déjà bien l'impression de parler comparé aux dernières années. Mollo les gars. Je ne peux pas changer aussi vite !
Donc je me ménage, j'écris, je tente de me détendre... avec un succès relatif.
Moralité : il y a une vraie connexion que je le veuille ou non, entre mes pensées et mon corps. Je travaille sur ma gestion des émotions et ça prendra son temps, mais vous qui me lisez, ne croyez pas que ce sont des bêtises et que nous sommes victimes de matraquage bobo-chic. C'est vraiment compliqué en ce moment dans ma tête, et je savais que ça finirait par arriver. En 2013, en Italie,le lendemain du mariage de mes amis à la même date que la cérémonie d'enterrement de mon amie Jeanne, j'ai ressenti la même douleur aiguë, au même endroit. C'était un zona, à cette époque. 6 ans plus tard, sans événement particulier pourtant... je suis dans cette configuration. Et ça fait mal. Donc, "la bonne nouvelle c'est que j'ai un cœur", super, "une belle aura", génial, et que je suis coincée ici, pour réfléchir. Voili voilou. Parlez! Parlez, dites les choses sinon vous finirez par vous retrouver dans cet état ! Non mais vraiment. Ne faites pas de choses contre votre gré, ne dites pas que vous n'avez pas le choix, ne subissez pas, choisissez! Sinon vous aurez mal. Si vous êtes vous aussi hypersensibles...bon courage les copains.
Verre à moitié plein
Bon pour relativiser je pourrais remonter très loin, mais je vais me contenter de mon parcours professionnel. C'est bien la pierre angulaire de notre vie : 3 piliers, l'affectif, le boulot, la passion. Moi j'ai un boulot passion, et c'est pas la première fois et c'est pas si génial comme idée : on ne décroche jamais. Là, j'ai guéri, j'ai tenu bon, j'ai grandi grâce à l'écriture et c'est à elle et aux humains que je dévoue mes jours. Ok. J'ai repris une partie d'enseignement à domicile pour compléter, et je suis enfin équilibrée sur ce plan pratique. Financièrement, ça suivra. Et je me dis regarde: j'ai rencontré le meilleur associé qui soit, on a créé un média, une association, on commence à être lu vraiment assidûment, on anime notre propre émission de radio, chaque mois, on est invité, on est reconnu pour notre travail. On a le luxe de choisir nos sujets et nos angles. Là aussi, les finances suivront, on ne s'endette pas. C'est exceptionnel.
Avant ça, j'ai mené ma petite embarcation ces six dernières années, pour arriver à ce résultat là, et ce n'est que le début. Voyons les choses sous cet angle, quoi de mieux finalement que de voir le verre à moitié plein ? Parce que, tout arrive quand on est prêt à le recevoir. Et je suis fière d'avoir tenu bon tout ce temps. Même si ce n'est pas évident, qu'il faut faire des concessions, qu'il faut tempérer nos impétuosités personnelles déjà, notre perfectionnisme, nos failles de confiance en soi... c'est un luxe que peu de gens peuvent s'offrir. 47400 vues en 7 mois, et nous sommes en pleine structuration. Je suis heureuse de ce que je vis. Mon métier, mes activités. Je l'écris surtout pour faire taire mon égo (ce petit enfoiré qui me réveille la nuit à 3h pour me parler de tout ce qu'il reste à régler)
Il ne manque qu'une seule chose pour équilibrer le tout: un vrai hobby. Un vrai truc pour relâcher la pression une fois par semaine. Je suis en bonne voie, je reviens de loin mais ça ira. Et le corps suivra.
Tradition vs évolution
Bon donc: je vous le dis, je suis une révolutionnaire, sans armes ni soif de sang calmez-vous, au sens de tout chambouler plusieurs fois, recommencer à zéro et évoluer. Mais j'ai un grand respect pour le savoir-faire transmis de génération en génération, pour les us et coutumes des régions, pour les fêtes populaires même. C'est juste que je ne peux plus entendre"on a toujours fait comme ça". La Terre tourne autour du soleil, elle ne reste pas figée. Les choses évoluent toutes, les saisons, la nature, on est constamment en mouvement. Et même si on revient toujours en été, ce n'est jamais le même, et nous non plus, nous ne sommes pas les mêmes. Alors pourquoi vouloir s'enfermer dans des schémas, des systèmes ? Par peur. Peur de l'inconnu, peur de se jeter, peur d'oser. On n'ose pas donc on reste toujours au même endroit, on part en vacances au même endroit, on fait les mêmes choses, sans rien changer, même pas d'itinéraire. On mange les mêmes plats, on parle aux mêmes personnes, on tombe amoureux des mêmes types ou classes d'individus. J'aime les petits rituels, les madeleines de Proust, la musique de ma génération, les films qui m'ont marquée. Oui. Mais pas seulement. Et même si changer ME FAIT PEUR à moi aussi, il est nécessaire d'oser. Certaines opportunités ne se présentent pas deux fois. Certains voyages, certaines rencontres certains plats, certains lieux... écoutons notre intuition, fions-nous à elle. Si on a envie de quelque chose, exprimons-le, si on veut tout modifier, choisissons de le faire. Sinon on reste les mêmes, on stagne pendant que les autres et le monde avancent. Mais aucun problème si on ne veut pas : assumons dans ce cas, sans se plaindre. Et cherchons nos solutions. L'ouverture d'esprit, c'est surtout soi que ça enrichit.
Je vous embrasse de tout ce que je peux rassembler comme forces. Tendresse et chocolat 😊
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