Co-Working

Bonjour les Joyeux!

Vous l'avez sans doute vu, le blog a connu un relooking en profondeur, sans changer les fondamentaux (Bonjour Jain!) et ce pour une vraie raison. J'ai fait de Y a d'la Joie mon métier, mon activité professionnelle - pour de vrai!- de rédactrice positive! C'est pourquoi j'ai fait de la place ici, à la fois pour ma passion pour l'écriture et pour l'aspect professionnel de mes écrits et créé une page Facebook distincte pour ne pas tout mélanger :) Vous pouvez donc retrouver les actus du blog sur Y a d'la Joie Le blog, et les actus pro sur Y a d'la Joie La Rédac. Futée la guêpe :)

Je voulais partager mon expérience avec vous, car vous avez été de toutes mes transformations depuis sept ans et qu'il serait impensable pour moi de mener une nouvelle aventure sans vous la raconter!

Depuis un an, je fais partie de Grands Ensemble (vous voyez quoi? devenir grands, ENSEMBLE c'est bon ça hein? ) une SCOP, société coopérative et associative, dont les associés sont les salariés; et pour cause, nous sommes tous des entrepreneurs salariés et les "patrons" c'est nous! Des jardiniers, des photographes, des paysagistes, des rédacteurs, des journalistes même, qui sont solidaires entre eux, puisqu'ils œuvrent dans une dynamique d'économie sociale et solidaire. Me connaissant, vous ne serez pas étonnés n'est-ce pas? Chacun de nous est suivi et épaulé par un gestionnaire d'activité, qui s'occupe de tout le "background", les papiers, l'administratif, la compta, la paie, les factures....des petits lutins du père Noël en somme, qui travaillent en coulisses, pour que tout soit bien nickel et pro. Tout ça pour que nous ayons juste un seul truc à faire: notre job. C'est pas GÉNIAL? Durant l'année qui vient de s'écouler, j'ai mis en place l'activité, mais étant inscrite et indemnisée par Pôle Emploi, je n'ai pas encore signé de contrat de travail, et de facto, n'ai pas perçu de salaire. Le fruit de mon travail a été "cagnotté" en attendant la signature du CDI, et c'est pour bientôt. Du coup, j'ai pu agir sans m'inquiéter d'être hors la loi. (Tant qu'à faire, quand t'as fait du droit ahahaha. Pardon, c'était trop tentant)

Tout a commencé, vous vous en souvenez, avec fermeture de la boutique où je travaillais l'année dernière. Dans l'intervalle, j'ai passé et obtenu le concours de presse hebdomadaire régionale de l'ESJ avant de différer mon inscription (à cette rentrée d'ailleurs!) Dans le même trait de temps, ma meilleure amie m'a mise en contact avec un photographe et éditeur lillois, qui m'a choisie comme rédactrice pour un gros projet: un livre anniversaire pour les 30 ans d'une importante et historique entreprise de la Région. Durant une année, j'ai rencontré & interviewé des anciens salariés, des journalistes, des élus; effectué des recherches, épluché des archives, écrit, raturé, recommencé, une bonne centaine de pages qui, documentées et illustrées, devraient donner naissance à un bel ouvrage dans quelques semaines. Un travail passionnant qui m'a appris de nombreuses choses à bien des égards. Pour pouvoir le réaliser, il me fallait un statut. Coralie m'a parlé d'une super idée: Grands Ensemble! Et depuis que de découvertes!

D'abord, le co-working: apprendre à travailler en commun, ce que nous nous entraînons à faire durant toute notre scolarité, mais que, une fois dans le monde du travail, nous oublions aussi rapidement que nos cours de maths de collège (en tous cas plus vite que mes profs de maths, qui eux laisseront à jamais leur empreinte dans mes cauchemars) Stimulant, motivant mais aussi bouleversant. Eh oui, quand on est habitué à se "débrouiller" seul, à ne compter que sur soi, forcément, quand des gens de l'extérieur viennent nous donner leur avis, ça bouleverse. Et justement, il est venu le temps d'arrêter de se "débrouiller" mais plutôt de sortir du brouillard, devenir adulte, et accepter la critique constructive (nous ne sommes pas des punching-ball pour autant, n'exagérons rien non plus) autant que les conseils avisés.

C'est sans doute l'un des premiers et essentiels enseignements de cette expérience professionnelle: s'ouvrir aux autres soumettre son travail à la critique, demander conseil, être conscient que tout est perfectible, et qu'avoir passé beaucoup de temps sur un sujet ne le rend pas pour autant bon. En effet, longtemps, on a eu cette impression, que de passer du temps sur un article, un sujet, signifiait qu'on avait fait "tout ce qu'il fallait". Aujourd'hui, j'apprends à faire de mon mieux, à faire en sorte d'appliquer les règles tout en les réinventant quand c'est possible, à accepter de ne pas savoir, à accepter de me tromper aussi. Car ce n'est pas tant le regard extérieur qui me mettra sens dessus dessous, mais bien plus mon regard dénué d'indulgence sur mon travail. Alors maintenant, je ne perds plus, soit je gagne, soit j'apprends, comme Nelson Mandela me l'a appris. (pas personnellement, universellement plutôt)

Deuxième point important: se professionnaliser. Ecrire, ça semble facile. Mais ça répond à des codes, à des règles, et j'ai donc décidé de me former. Je prépare actuellement le Certificat Voltaire, que je passerai en septembre à Bruxelles. (J'adore passer des concours, il faut croire!) Orthographe et typographie sont donc au programme de mes révisions estivales. Ensuite, pour être plus pro sur les réseaux sociaux que Tata Suzanne, j'ai suivi une formation en ligne avec Rue89, de l'Obs, qui m'a permis de mettre en place une stratégie de communication pour Y a d'la Joie, sur les différentes plateformes. J'ai aussi suivi un stage dans l'Agence événementielle le Lapin Caché, pour connaître les différents outils de programmation, de création, de design web. Et pour finir, je rejoins la promo 2017-2018 - avec des petits jeunes dont j'ai le double de l'âge, juste pour rire - de la licence professionnelle PHR de l'Ecole de Journalisme de Lille. C'est ce bien ce qui s'appelle la formation tout au long de la vie?  Bien sûr, parallèlement à tout ceci, il y a eu la réalisation des supports de communication: j'ai créé un logo, des cartes de visite, un portofolio print et web (= un classeur avec certaines de mes réalisations pour les montrer à mes clients ou les envoyer par mail quand je réponds à un appel d'offres) et  remodeler le blog. A real full-time Job!

Et enfin, juste pour le souligner: mes journées ressemblent à s'y méprendre à un rêve éveillé. Attention, ce n'est pas idyllique, il y a des jours compliqués, où je crie, j'arrache tout, je pète un plomb sur Luis - le vélo elliptique qui n'a rien demandé à personne mais s'en prend plein les pédales. Mais dans l'ensemble, dans quelques semaines, je vais sans doute signer mon contrat de travail avec Y a d'la Joie, toucher un salaire pour ma propre activité. T'as vu, j'ai suivi ton conseil Confucius: j'ai choisi un travail que j'aime, et je n'ai plus l'impression de travailler un seul jour de ma vie. Pourtant c'est comme cela qu'il convient de l'appeler dans notre société, pour ne pas passer pour un tire-au-flanc. Chaque jour, j'emprunte un chemin différent pour accomplir des journées bien remplies. 

Difficile de vous décrire une journée type. Pour vous donner une idée, le matin, j'essaie de faire du sport avec Luis (j'y peux rien, il est arrivé en même temps que Despacito était jouée pour la première fois à la radio) une demi-heure, de 7h30 à 8h30, ce qui me permet d'être prête ou de sortir de chez moi à 9h30 environ. Souvent, c'est le matin que je prends mes rendez-vous, pour les interviews ou pour les contacts pro, autour d'un café, ou le midi pour déjeuner. Si je reste chez moi, c'est pour m'occuper de la communication sur les réseaux sociaux, le blog et/ou la correction d'articles. L'après-midi, je vais chez Grands Ensemble, la Scop dont je vous parlais plus tôt pour travailler dans l'espace de coworking, musique dans les oreilles pour me mettre dans une bulle et rester concentrée, mais toujours dispo pour discuter, échanger, s'entraider, autour d'un café avec mes collègues entrepreneurs. En ce moment je dédie 3 heures à la préparation du certificat Voltaire et 2 heures à la réalisation de mes projets en cours. A l'heure actuelle je n'ai pas de portraits en préparation, mais une magnifique biographie positive à réaliser! Un vrai défi que je m'applique à relever avec beaucoup de passion! Aucune journée ne se ressemble, car en dehors de l'emploi du temps que je planifie chaque semaine, je laisse aussi de la place pour ce que la Vie m'envoie (et faut dire que depuis que j'ai choisi ce beau métier, la vie est VRAIMENT super sympa).

On peut dire que le quotidien a beaucoup changé en quatre ans, mais vraiment beaucoup plus depuis un an! De nombreuses rencontres et de nombreux projets ont redessiné les contours de ma vie professionnelle et dès lors de ma façon d'envisager le monde du travail.

Je peux vous dire que toutes ces expériences, enrichies d'un solide bagage culturel et de nombreux voyages vont finir par faire de ma vie ce que je n'aurais osé imaginer il y a encore quelques années. Oui, c'est ça, je ne pensais pas en être capable, je pensais que ça avait l'air super, mais pas pour moi, à mon grand regret. Et en fait, pas du tout, c'est tout à fait possible. Il faut tout simplement "le vouloir" et "tout mettre en oeuvre" pour y arriver! La preuve!

Et c'est à ça que sert mon activité. Parce que tôt ou tard, il me semble que cette question doit être posée, même plusieurs fois au cours de notre vie pro: à quoi sert ce que je fais chaque jour?  

Avec Y a d'la Joie, je m'emploie à....
  1. Partager mes expériences pour qu'elles vous soient utiles, inspirantes, ou même initiatrices d'un nouvel élan dans la vôtre.
  2. Vous montrer que tout est possible, à condition de le vouloir et promouvoir les énergies positives et l'enthousiasme, y compris au travail!
  3. Vous raconter les histoires inspirantes des personnes que je rencontre et dont j'écris les portraits. Parce que le destin des autres, loin d'être des "codes à suivre" peuvent ouvrir en nous des champs de possibles inexplorés (et inimaginés!)
  4. Révéler votre créativité et votre imagination, au travers des textes, des lieux et des découvertes dont je vous parle dans les différentes rubriques du blog. Et puis aussi, au travers des livres que j'écris.
  5. Enfin, vous permettre de vous aimer, de vous inciter à vous apprécier, à être doux avec vous-mêmes, bienveillants. Et en cela, mettre de la Joie dans vos journées.
Et comme un immense effet papillon (ou domino comme vous préférez) j'imagine que chaque chose positive que vous recevrez vous le partagerez à votre tour et ainsi de suite et que tous ensemble, parce qu'on en est vraiment capable, on peut vraiment améliorer les choses, le monde quoi. Comme quand on avait 20 ans, vous vous souvenez? Au fait, "tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin", c'est une réalité, pas une utopie. 

D'ailleurs, c'est un peu à ça que ça sert, le co-working non?

Je vous embrasse.



 

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